Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden

Publié le par Jean Bernard

Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden
Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden
Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden
Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden
Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden
Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden
Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden
Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden
Sur l'île de Sakurajima, les sommeliers français en éruption pour les shochus Yachiyoden

Au Japon, depuis la ville de Kagoshima, une dizaine de minutes à bord d'un ferry suffit pour rejoindre l'île de Sakurajima. Une île facilement identifiable, le volcan qui la domine crache régulièrement d'épaisses volutes de fumée accompagnée de fines cendres grises. Qu'importe, le sol volcanique est favorable à l'épanouissement de la patate douce et Yagi Kentaro a choisi d'en tirer profit.

Précurseur, sans doute, de ce qui pourrait constituer une tendance future, lui qui constitue la quatrième génération d'exploitant de la distillerie Yachiyoden suyzou mise sur le circuit court, le contrôle de toutes les étapes de la production et une agriculture respectueuse de l'environnement. Pas seulement un discours. Sur la route conduisant à son site de fabrication du Shochu, il a invité les sommeliers français hôtes du Kura Master a découvrir ses terres. Celles où il plante de la patate douce, on l'a dit, c'est l'élément majoritairement choisi par les distillateurs ici, ainsi que de l'orge et désormais du riz. "Produire sans intermédiaire est un atout essentiel, a-t-il expliqué. Moins de deux heures après la récolte on peut commencer à exploiter la matière première un peu comme un vigneron peut le faire chez vous en France." Les dix hectares de plantation lui assurent une production annuelle de 200 tonnes de patates douces.

S'il respecte au plus près la tradition, il sait aussi se montrer imaginatif, créatif même, en choisissant, par exemple, de laisser sécher une partie de sa récolte ce qui concentre le sucre suite à l'évaporation de l'eau contenue dans ces fameuses patates (65% de leur poids). Il possède ainsi l'élément de base qu'il qualifie lui-même "d'inspiré de la pourriture noble qui va si bien aux vins liquoreux". Les sommeliers ont apprécié cette cuvée baptisée "Yellow full moon".

Même succès pour le fruit de l'une des ses autres expériences, la cuvée "Blue moon" présente la particularité de s'appuyer sur la congélation des patates douces après une période de conservation à basse température. Un succès !

Charmés comme ils le furent par le travail de Hideo Kawashiri  à Takayama (http://bullesgourmandes.over-blog.com/2020/01/les-sommeliers-francais-au-pays-du-sake-sous-le-charme-d-un-brasseur-atypique.html), les sommeliers ont accumulé les informations et compris que cette étape avaient toute sa nécessité dans le cadre d'un séjour centré jusque-là sur le saké.

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