Sommellerie : Isabelle Mabboux à l'heure d'un apéritif confiné

Publié le par Jean Bernard

Retrouvez les images de la finale d'Isabelle Mabboux lors du concours 2018 du Meilleur sommelier de France.

La première fois que j'aurais pu croiser la route d'Isabelle Mabboux, remonte à presque dix ans. Un vendredi de la fin du mois de mai, à l'occasion du concours du Meilleur élève sommelier et vins de France - Trophée Chapoutier. Elle avait quitté Tain L'Hermitage en compagnie de son professeur Antoine Woerlé (lycée Alexandre-Dumas à Illkirch-Graffenstaden) après une victoire au terme d'une finale qui réunissait Benjamin Béranger (lycée technique hôtelier 'Le parc de la francophonie', à La Rochelle – professeur Christophe Martin), Roman Jaen (lycée Albert de Mun, à Paris – professeur Franck Ramage), Magali Gandino (lycée technique hôtelier de Marseille – professeur Yvon Gary), Emmanuel Cadieu (lycée professionnel de Tain l'Hermitage – professeur Pascal Bouchet) et Jérémie Wolf (CFA de Guebwiller – professeur Frédéric Simon).

Tout cela sous les yeux de David Biraud tout fraîchement médaillé de bronze à l'occasion de sa première participation au concours ASI du Meilleur sommelier du monde. Quant à moi, je n'avais pu assister aux épreuves.

Qu'importe, depuis j'ai eu l'occasion de rattraper le temps perdu car Isabelle Mabboux aime la tension qui entoure les concours et a du mal à cacher son émotion lorsqu'elle apprend que l'aventure continue.

Toujours en course pour le MSF

Ce fut le cas en 2018, dans les locaux de l'Académie Nespresso à Paris. Elle décrochait alors une place en finale du Meilleur sommelier de France. Une finale à cinq, une première dans l'histoire de cette épreuve. Elle faisait alors la preuve que l'on peut être une jeune maman et une sommelière capable de préparer un tel concours tout en assumant ses responsabilités professionnelles. Car depuis 2014 et son arrivée à 'L'impérial Palace' à Annecy, elle n'a cessé d'évoluer jusqu'à s'installer au poste de cheffe sommelière. Là elle assure le développement des cartes des quatre restaurants de l'établissement ainsi que du restaurant 'Le cinq' à La Clusaz, elle forme également le personnel et enfin développe l'activité du bar.

La preuve que son parcours initial au lycée hôtelier de Thonon, pour la gestion, puis à celui d'Illkirch-Graffenstaden, pour la sommellerie, a porté ses fruits. Une formation suivie par des expériences à l'étranger puis des séjours chez Jacques et Régis Marcon ou encore à L'auberge de l'île à Lyon.

Cette joie d'être encore en compétition, elle l'a encore ressentie en février dernier. Elle a passé le cap de la première sélection du MSF et retrouvera les neuf autres demi-finalistes en septembre. Avec l'espoir d'écraser à nouveau quelques larmes de bonheur si les portes d'une nouvelle finale s'ouvrent devant elle.

En attendant, retrouvons-la en Savoie où elle nous propose de partager un vin aussi bien adapté à l'apéritif qu'au repas.

Bonne dégustation !

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