Sommellerie : Mikaël Grou déguste tout en préparant la suite du Meilleur sommelier de France

Publié le par Jean Bernard

Souvenir de 2008 avec les finalistes du Trophée Chapoutier, les professeurs et le parrain Andreas Larsson. (Photo JB)

Souvenir de 2008 avec les finalistes du Trophée Chapoutier, les professeurs et le parrain Andreas Larsson. (Photo JB)

Sur les rives du Lac Léman, Mikaël Grou découvre depuis décembre dernier un nouvel environnement professionnel. Lui, Breton pur jus, est un ancien élève de Christian Stévanin au lycée hôtelier de Dinard. Un duo qui avait préparé avec soin le concours du Meilleur élève sommelier en vins et spiritueux de France - Trophée Chapoutier 2008. Une épreuve dont il avait disputé la finale avec John Lauze (lycée Voltaire de Nîmes), Marianne Monin (Institut des métiers et des techniques de Grenoble), Alexandre Poumier (lycée d'hôtellerie et de tourisme d'Occitanie à Toulouse), Clément Thomassin (école d'hôtellerie et de tourisme d'Illkirch-Graffenstaden) et Pierre Vila Palleja (lycée Albert de Mun à Paris), le vainqueur de cette édition.

Depuis, Mikaël Grou s'est montré grand voyageur.

Du Cambodge, où il a animé un bar à vins pendant quelques mois, à Londres, dans les salles du Dorchester et notamment de la table gastronomique d'Alain Ducasse, en passant par l'Australie et Melbourne, en particulier, où il fut sommelier au sein du célèbre restaurant Vue de monde, notre homme a vu du pays et accumulé des expériences à l'international. Une manière aussi d'exprimer le savoir-faire acquis en France au cours des presque sept années vécues au sein du restaurant triplement étoilé du George V, à Paris.

Meilleur sommelier de France : toujours en course

Tout cela en entretenant son esprit de compétition qui l'a vu remporter le titre de Meilleur jeune sommelier d'Australie en 2017 puis, sous les couleurs de la France, s'imposer lors de l'épreuve internationale organisée par Gaggenau à Pékin à l'automne 2018.

Sur le plan des concours l'année 2020 a parfaitement débuté pour lui puisqu'il a franchi avec succès la première sélection du Meilleur sommelier de France. Il sera demi-finaliste en septembre prochain et retrouvera le niveau atteint en 2012 à Marseille et surtout en 2014 à Beaune. Cette année-là il avait disputé la finale.

Une épreuve qu'il prépare à Genève où il a rejoint le palace Le Beau Rivage et son restaurant étoilé Le chat-botté avec le titre de chef sommelier

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article