ASI : les sommeliers français se prennent au jeu de la certification

Publié le par Jean Bernard

Des candidats concentrés avant le début des épreuves écrites. (Photo JB)

Des candidats concentrés avant le début des épreuves écrites. (Photo JB)

L'équipe d'organisation autour de Fabrice Sommier directeur des concours au sein de l'UDSF. (Photo JB)

L'équipe d'organisation autour de Fabrice Sommier directeur des concours au sein de l'UDSF. (Photo JB)

Six ans après la création de l'examen de certification pour l'obtention de l'international ASI sommelier diploma, la France a, pour la première fois, enregistré la participation d'un nombre conséquent de candidats. Au total, ils étaient huit dont une Japonaise et un Canadien anglophone travaillant elle à Paris et lui à Bordeaux, à venir tenter de décrocher ce diplôme que seuls six sommeliers français ont jusqu'à maintenant présenté et décroché.

L'examen a débuté par les épreuves écrites avec la dégustation commentée d'un vin blanc (chablis 2017, cuvée Saint-Martin du domaine Laroche) et d'un vin rouge (juliénas 2014, Château des Capitans de Georges Duboeuf).

Cinq spiritueux étaient ensuite à identifier. Tous issus de la maison Louis Roques, il s'agissait de liqueurs de pomme, de genièvre et de noisette, d'une vieille prune de Souillac et d'une crème de noix.

Un questionnaire très dense et logiquement très international complétait cette première phase avant un passage aux ateliers pratiques. En anglais pour les Français et en français pour les deux étrangers, les candidats débutaient par le carafage et le service d'un vin de Bordeaux. Exercice qu'il fallait compléter d'une présentation du vin lui-même et de l'appellation Puisseguin Saint-Emilion dont il était originaire. Et, surtout, il fallait imaginer un menu autour de ce vin et justifier ses choix de plats.

Enfin, le même vin servait pour l'atelier suivant. Proposé avec une terrine de campagne, les sommeliers devaient évoquer la qualité de l'accord entre les deux produits et, si nécessaire à leur goût, en proposer un différent.

Si la dégustation des vins, l'identification des spiritueux et les ateliers étaient jugés et notés par des membres de l'UDSF mobilisés par Fabrice Sommier, le questionnaire sera traité en Italie par l'équipe réunie par Giuseppe Vaccarini (Meilleur sommelier du monde 1978). Le cumul de toutes ces notes permettra de déterminer si les candidats ont la moyenne nécessaire à l'obtention du diplôme.

Verdict dans quelques semaines...

Photos JB
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