Master of Port 2023 : une 20e édition à la dimension très internationale

Pour le lancement de sa 20e édition, le Master of Port a donc réuni 27 candidats dans les salons de l'ambassade du Portugal à Paris. Une ambiance solennelle qui souligne tout l'attachement d'un pays à la promotion des vins de Porto et de la vallée du Douro dont les Français sont de grands consommateurs et connaisseurs.

Ce concours n'est toutefois pas réservé aux seuls sommeliers français. En témoigne la présence parmi les qualifiés pour la demi-finale d'une Japonaise et d'un Italien et de deux expatriés.

Dans un rôle de consultante après avoir notamment évolué au Royal Monceau puis au Jules Verne, Seika Hosokawa a pris l'habitude de se présenter aux différentes épreuves inscrites au calendrier de l'Union de la sommellerie française. Une volonté récompensée par cette qualification, la première.

Le Transalpin Mattia Angius est, lui aussi, du genre qui ne renonce pas et après avoir terminé son parcours à deux reprises au niveau de la demi-finale du MOP, il est revenu cette année avec un enthousiasme communicatif. Désormais à la tête d'une boutique spécialisée à Angers (Ciketto) il a trouvé le temps de bien se préparer.

Deux autres demi-finalistes version 2021 vont tenter de pousser l'aventure un peu plus loin.Le premier, Grégory Mio a oublié pour quelques heures Luxembourg ville et l'ambiance de l'hôtel La place d'armes. S'il voulait se tester alors qu'il nourrit d'autres ambitions à l'horizon 2024 puis 2026, il a quitté Paris avec quelques certitudes nouvelles. De son côté, Logan Guignot-Trufley (château Lafaurie-Peyraguey) dans le Sauternais poursuit dans la voie des concours depuis son passage au lycée hôtelier de La Rochelle avec quelques finales à son actif.

Enfin, il y a de nouveaux visages. Nouveau n'est toutefois pas le meilleur qualificatif du statut de Fabien Etienne. Si, tout comme Grégory Mio, il exerce son métier à l'étranger, sur l'île de Malte, il n'en est pas à son coup d'essai en compétition. Un engagement salué par cette qualification.

Quentin Loisel (Le Jules Verne à Paris), Pierre-Alexis Mengual (Château L'Hospitalet à Narbonne) et Frédéric Schaetzel (Auberge de l'Ill à Illhaeusern) ont tous un solide vécu professionnel. Le Master of Port peut leur donner l'occasion d'ajouter une ligne inédite à leur CV.

Pour tous les huit, l'été sera donc studieux en attendant le voyage au Portugal promis à l'issue de l'annonce de ce premier résultat par Fabrice Sommier. Un président de l'UDSF, lauréat de ce même concours en 2010, pour le moins impressionné par le niveau de difficulté de la sélection imaginée par Bertrand Bijasson et son comité technique.

Ce qui promet pour la suite prévue à l'automne...