Bière : un concours pour élèves et une place grandissante dans les épreuves pour sommeliers

Publié le par Jean Bernard

Etienne Mangin, Maxence Coulomb et Marie Gibourdel (Photo Brasseurs de France).

Etienne Mangin, Maxence Coulomb et Marie Gibourdel (Photo Brasseurs de France).

Florian Balzeau (en finale du MSF 2018) ou David Biraud (Mondial 2019 à Anvers).

Florian Balzeau (en finale du MSF 2018) ou David Biraud (Mondial 2019 à Anvers).

Alors que pas moins de trois concours destinés aux étudiants en sommellerie (mention complémentaire et brevet professionnel) vont se dérouler d'ici au 23 mai prochain, ce lundi 9 mai c'est une épreuve orientée vers la connaissance du monde de la bière qui était organisée à l'école Ferrandi à Paris. Organisé par Brasseurs de France et ouvert aux élèves de lycée hôteliers et autres structures de formation, âgés de 18 à 25 ans, Talents Biérologie réunissait les huit finalistes retenus à l'issue de sélections organisées en régions.

Au terme des épreuves (analyse sensorielle, alliances bières/mets, cocktail, service de la bière à la pression et en bouteille) et des délibérations du jury, la victoire revenait à Maxence Coulomb (lycée Bonneveine à Marseille) devant Marie Gibourdel (ICEP Formation à Caen) et Etienne Mangin (Académie internationale des vins à Landersheim).

Les sommeliers sous pression

De la même manière que le saké, le thé, le café ou bien encore la mixologie, la bière constitue un univers dont les sommeliers professionnels doivent désormais connaître plus que de simples bases.

Et ce, pas seulement en raison du partenariat qui unit l'Union de la sommellerie française et Brasseurs de France. La développement de l'activité brassicole dans l'Hexagone et la diversité de la production font désormais de la bière un produit qui s'invite à table au-delà du simple apéritif.

Il faut donc connaître le caractère et les ingrédients qui marquent le caractère de la bière et savoir également la servir.

Un exercice qui figurait au programme de la finale du concours du Meilleur sommelier de France en 2018 puis, moins d'un an plus tard, lors des ultimes épreuves du Mondial organisé à Anvers.

Les sommeliers sont donc d'une certaine sous pression. Le champ de leurs connaissances doit obligatoirement s'étendre à l'univers de la bière d'une manière plus approfondie que par le passé.

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