Mathieu Quetglas, sommelier français mis en lumière par Gault&Millau Suisse

Publié le par Jean Bernard

Mathieu Quetglas, à quelques minutes de débuter la demi-finale du Trophée Duval-Leroy 2019. (Photo JB)

Mathieu Quetglas, à quelques minutes de débuter la demi-finale du Trophée Duval-Leroy 2019. (Photo JB)

Les douze demi-finalistes du Trophée Duval-Leroy 2019. (Photo JB)

Les douze demi-finalistes du Trophée Duval-Leroy 2019. (Photo JB)

Le dimanche 7 avril 2019, Mathieu Quetglas et les onze autres candidats retenus à l'issue de la première étape de sélection organisée fin janvier à travers la France, se retrouvaient à Vertus, en Champagne, pour disputer la phase finale du concours du Meilleur jeune sommelier de France - Trophée Duval-Leroy.

C'était l'occasion de dresser un rapide portrait de ce candidat installé en Suisse et d'évoquer son parcours. Il n'imaginait pas alors que, fin 2021, Gault&Millau Suisse ferait de lui l'une des personnalités marquantes de son nouveau guide. Remontons le temps et retrouvons l'article écrit début avril 2019...

Il y a moins d'un mois, un sommelier travaillant en Suisse devenait Meilleur sommelier du monde sous les couleurs de son pays d'origine, l'Allemagne. Français installé dans le canton du Jura, en Suisse donc, Mathieu Quetglas sera peut-être inspiré par la performance de Marc Almert lorsque débutera la première partie des épreuves dimanche à 14 heures.

Il faut dire que ce professionnel a déjà une expérience des concours. Il a remporté l'épreuve ouverte aux sommeliers dans le cadre des Etoiles de Mougins en 2014. Deux ans plus tard, il décrochait la victoire dans le cadre du Trophée des vins du Jura qui accompagne la Percée du vin jaune. Il était alors en poste à L'Hôtel de ville de Crissier, le célèbre trois étoiles helvétique.

Mais avant de prendre ses marques dans la haute gastronomie, Mathieu Quetglas a suivi sa formation sous le regard de La bonne mère, à Marseille. Formation qu'il a conclue avec une mention complémentaire sommellerie. La suite de son parcours est balisée par des séjours dans des maisons prestigieuses : Le clos des sens à Annecy-le-Vieux, L'Hôtel de ville de Crissier et The greenhouse à Londres. Une pluie d'étoiles en quelque sorte...

Début janvier dernier, il a retrouvé la Suisse et rejoint l'équipe mise en place par le chef Jérémy Desbraux qui vient de reprendre le restaurant Maison Wenger à Le Noirmont, à quelques kilomètres seulement de la France. Une maison que ce changement en cuisine a privé de ses deux étoiles mais que l'ancien second de Franck Giovaninni (Hôtel de ville de Crissier) veut regagner au plus vite. En s'appuyant notamment sur les qualités de son jeune chef sommelier.

Depuis, Mathieu a changé de décor mais pas de pays. Il a rejoint à Rougemont (canton de Vaud) La Table du Valrose ouverte en juillet dernier et où officie le chef Benoît Carcenat, Meilleur Ouvrier de France 2015. Et son talent lui permet aujourd'hui de décrocher le titre de Sommelier de l'année attribué par le guide Gault&Millau Suisse.

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