Master of Port 2023 - phase finale : voici ceux qui ont l'expérience de 2021

Mattia Angius, Logan Guignot-Trufley et Grégory Mio ont déjà vécu une demi-finale. (Photos JB)

Dimanche, lorsque débuteront les épreuves de la demi-finale du Master of Port,trois des huit qualifiés sauront (un peu) deux qui les attend. En effet, Mattia Angius, Logan Guignot-Truffley et Grégory Mio avait déjà atteint ce niveau lors de la précédente édition finalement remportée par Bastien Debono.

Sans doute un petit avantage même si les ateliers d'hier ne seront pas ceux de demain...

Quoi qu'il en soit, ils affichent la même envie de prendre place sur scène lundi pour disputer la finale.

Les deux ans écoulés depuis ce rendez-vous manqué avec l'épreuve organisé par l'Union de la sommellerie française en partenariat avec le Syndicat des grandes marques de Porto, l'Institut des vins du Douro et de Porto et enfin la Fédération française des vins d'apéritif leur ont permis d'enrichir un peu plus leurs connaissances. Et dans le même temps, leur vie professionnelle a évolué.

Ainsi l'Italien Mattia Angius a-t-il concrétisé un projet personnel qui l'éloigne de la restauration ainsi que de Paris. Désormais il coiffe au quotidien la casquette de caviste au coeur d'Angers. Sa boutique, baptisée Ciketto, offre une belle ouverture sur le monde du vin.

De son côté, Logan Guignot-Trufley a changé de région sans pour autant quitter le groupe Lalique. Après l'Alsace, c'est désormais dans le Sauternais qu'il évolue. Pour bénéficier de ses conseils, il faut pousser la porte du restaurant gastronomique du château Lafaurie-Peyraguey.

Enfin Grégory Mio, plus Luxembourgeois (d'adoption) que jamais vient de prendre la direction de la sommellerie pour le groupe 'Come (avec un seul M) à la maison'. Ce qui ne devrait pas l'empêcher de bien préparer le prochain concours Europe, dans un an à Belgrade, puisqu'il représentera à nouveau le Grand Duché tout comme ce fut le cas en février lors du dernier Mondial.