Fabrice Sommier nommé au grade de Chevalier dans l'ordre national du Mérite à l'hôtel de ville de Mâcon

Publié le par Jean Bernard

Jean-Patrick Courtois et Fabrice Sommier réunis à l'issue de la cérémonie. (Photo JB)

Jean-Patrick Courtois et Fabrice Sommier réunis à l'issue de la cérémonie. (Photo JB)

L'émotion a marqué la cérémonie organisée dans le grand salon de l'hôtel de ville de Mâcon en l'honneur de Fabrice Sommier. Ce samedi 25 février, le Meilleur ouvrier de France en sommellerie 2007 était en effet au centre de toutes les attentions à l'occasion de sa nomination au grade de Chevalier de l'ordre national du Mérite.

Et c'est à Jean-Patrick Courtois, maire de la ville et ami du récipiendaire, qu'est revenu l'honneur de prononcer le discours de présentation avant la remise officielle de la médaille. "Le parcours que nous célébrons aujourd'hui est un exemple magnifique de ce que peut produire l'apprentissage. Ce mode de formation a été trop longtemps considéré comme une voie de garage, une roue de secours pour les jeunes dont on ne savait que faire. Bien au contraire, l'apprentissage peut conduire à l'excellence dans de nombreux domaines, le parcours de notre futur chevalier peut en témoigner", a notamment souligné l'élu.

"Apprendre, c'est le maître-mot de l'existence de Fabrice Sommier. Rien n'aurait été possible sans son amour insatiable du savoir. (...) C'est pour apprendre que Fabrice Sommier est devenu un grand voyageur. Voyageur pour exercer sa passion, de Tours à Vonnas, d'Obenkirch à Bracieux, de Paris à Mâcon. C'est un voyageur du vin pour qui le divin breuvage est une source permanente de découvertes et rencontres."

De son côté Fabrice Sommier a mis l'accent sur l'importance de la famille, ses trois fils, sa compagne Charlotte avec laquelle il a imaginé La maison des métiers et notamment la Wine school by Fabrice Sommier et son papa. "Il a, dès l’âge de 14 ans, découvert l’usine, puis la fonderie en tant qu’ouvrier (vous comprenez donc pour moi l’importance du mot dans Meilleur Ouvrier de France). Un métier qu’il fera pendant près de quarante années. Mon père est un taiseux mais un vrai besogneux, qui m’a inculqué et démontré que le travail était la vertu cardinale d’un homme..."

Facile alors de comprendre avec qui le secrétaire général de l'UDSF partageait cette médaille.

Photos JB
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