Meilleur sommelier du monde 2023 : voici la saga Pascaline Lepeltier, candidate de la France (6)

Publié le par Jean Bernard

Parmi toutes les photos proposées, Pascaline a choisi celle de cette veillée d'armes pour les finalistes du MOF 2018. (Photo JB)

Parmi toutes les photos proposées, Pascaline a choisi celle de cette veillée d'armes pour les finalistes du MOF 2018. (Photo JB)

Du groupe de demi-finalistes du Meilleur sommelier de France à la remise du trophée... (Photos JB)
Du groupe de demi-finalistes du Meilleur sommelier de France à la remise du trophée... (Photos JB)

Du groupe de demi-finalistes du Meilleur sommelier de France à la remise du trophée... (Photos JB)

A Montréal, Pascaline figurait parmi les rares sommeliers qui ne préparaient pas le concours mondial 2019. (Photo JB)

A Montréal, Pascaline figurait parmi les rares sommeliers qui ne préparaient pas le concours mondial 2019. (Photo JB)

Le 7 février, dans un mois jour pour jour, l'Union de la sommellerie française accueillera à Paris les candidats d'une soixantaine de pays à l'occasion du concours ASI du Meilleur sommelier du monde.

Pascaline Lepeltier sera la représentante de la France. Pour mieux la connaître et évoquer de nombreuses anecdotes, je vous propose cette saga articulée autour de photos qui balisent l'histoire de celle qui cumule déjà les titres de Meilleur sommelier de France et de Un des Meilleurs ouvriers de France. A chaque épisode, Pascaline va piocher dans ses souvenirs afin de les partager avec vous.

Parmi les photos transmises à Pascaline, c'est donc celle de groupe qu'elle a choisie en premier lieu pour évoquer l'année 2018. Un groupe, pas n'importe lequel, celui formé par les finalistes du MOF. "Elle me rappelle d'excellents souvenirs d'un week-end assez magique en Provence. Pour moi c'était assez incroyable de me retrouver dans cette finale avec presque autant d'amis que de candidats. Car avec la grande majorité j'avais et j'ai toujours des affinités. Mais au-delà j'apprécie cette idée de promotion qui fait la beauté du MOF. Nous ne sommes pas les uns contre les autres comme dans un concours traditionnel, là on offre une image de sérénité et d'entraide. C'est d'autant plus dur que le lendemain nous attendait une finale difficile et que, si j'ai vécu un grand bonheur, en même temps j'étais triste pour d'autres avec qui parfois je m'étais entraînée..."

Le MOF pour rompre l'éloignement

La quête du titre de Un des Meilleurs ouvriers de France était donc la priorité pour Pascaline. "C'était le moteur de cette année 2018. Le Meilleur sommelier de France c'était plus une opportunité, j'y suis allée pour réapprendre ce qu'était un concours six ans après ma dernière finale."

Un ''moteur'' qui alimentait une démarche bien précise. "A New York, j'avais conscience que ma valeur de sommelière était liée très fortement à ma connaissance de la France, de sa gastronomie et de ses vins. Mais je sentais aussi que je m'en éloignais et j'ai pensais que pour remédier à cette situation il me fallait préparer et disputer le MOF."

Ce titre obtenu quelques semaines avant la finale parisienne du Meilleur sommelier de France a sans doute constitué aussi un déclic. Plus libérée et dans un contexte inédit avec cinq candidats, elle a survolé ce dernier rendez-vous et ainsi réussi le doublé.

Premier contact international

Quelques jours plus tard, auréolée par ces succès remarqués aussi à l'international, elle rejoignait la vingtaine de sommeliers venus de tous les continents à l'occasion de SOMM 360, le camp d'entraînement imaginé par le Canadien Vincent Lafortune à Montréal.

"J'étais honorée d'y être invitée et j'ai adoré ce qui constituait pour moi une première ouverture à l'international. J'y suis allée les mains dans les poches et sans aucune pression à l'inverse de la majorité des autres participants qui préparaient le concours mondial d'Anvers à l'image de Marc Almert ou Raimonds Tomsons, deux des futurs finalistes. A l'arrivée, ces quelques jours ont été à la fois très studieux et très divertissant..."

Dans un mois à Paris, elle retrouvera quelques-uns de ses compagnons d'alors.

A suivre...

 

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