Meilleur sommelier du monde 2023 : voici la saga Pascaline Lepeltier, candidate de la France (épisode 5)

Publié le par Jean Bernard

De 2013 à fin 2017, Pascaline a sillonné les vignobles et, d'une certaine manière, préparé son grand retour sur la scène des concours. (DR)

De 2013 à fin 2017, Pascaline a sillonné les vignobles et, d'une certaine manière, préparé son grand retour sur la scène des concours. (DR)

En février 2023, l'Union de la sommellerie française accueillera à Paris les candidats d'une soixantaine de pays à l'occasion du concours ASI du Meilleur sommelier du monde.

Pascaline Lepeltier sera la représentante de la France. Pour mieux la connaître et évoquer de nombreuses anecdotes, je vous propose cette saga articulée autour de photos qui balisent le parcours professionnel de celle qui cumule déjà les titres de Meilleur sommelier de France et de Un des Meilleurs ouvriers de France. A chaque épisode, Pascaline va piocher dans ses souvenirs afin de les partager avec vous.

Nous avions quitté Pascaline au soir de la finale du concours du Meilleur sommelier de France disputée à Marseille à l'automne 2012. Sa troisième consécutive. Celle qui lui avait laissé un sentiment nouveau. Après l'édition 2008 et l'incroyable surprise d'atteindre ce niveau, l'édition 2010 et l'impression de n'avoir pas donné la meilleure image d'elle-même, elle avait dit au-revoir à la Provence partagé entre deux constats. "J'avais prouvé que j'avais grandi et d'un autre côté, j'avais compris qu'il y avait un décalage entre ma façon de travailler à New York et les attentes des jurys de ce concours..."

Conséquence immédiate : "Dans l'avion qui me ramenait vers les Etats-Unis j'ai poussé un peu plus loin la réflexion. De toute évidence, je préférais les examens aux concours. D'un côté on apprécie ton travail sur un temps long alors que de l'autre c'est juste à l'instant T."

Pascaline Lepeltier c'est donc engagée sur la voie du court of Master sommelier et, surtout, elle s'est mise à parcourir les vignobles du monde. Avec un appareil photo en bandoulière et des carnets qu'elle noircissait d'informations et de notes de dégustation.

Motivée par le MOF avant tout

Des éléments qui lui ont permis d'élargir le champ de ses connaissances à l'international et d'affirmer sa passion pour le chenin à chaque fois qu'elle retrouvait les vignerons du Val de Loire.

En 2014, à l'ouverture des inscriptions pour le Meilleur sommelier de France, Pascaline a choisi de rester dans l'ombre et donc apprécié à distance le succès de son ami Jonathan Bauer-Monneret.

"Deux ans plus tard, à nouveau, je n'ai pas ressenti l'envie de participer. En fait depuis quelque temps, ce qui me titillait le plus c'était de m'engager sur la voie du concours du Meilleur ouvrier de France. J'aime l'idée de promotion qui accompagne cette épreuve, la notion de réussir ensemble et l'obtention d'un diplôme à la fin si tout se passe bien. C'est effectivement le MOF qui m'a dynamisée et finalement poussée à m'inscrire aussi au MSF en 2018..."

Mais cela, c'est un autre histoire.

A suivre.

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