Un des Meilleurs ouvriers de France : ils sont huit à faire des rêves tricolores !
Bon cette fois nous y sommes ! La 7e édition du concours "Un des Meilleurs ouvriers de France" de la classe sommellerie va connaître son issue. Ce lundi 17 octobre les finalistes franchiront la poste du lycée hôtelier du Touquet et découvriront les épreuves imaginées par les membres de la commission des sujets placée sous la responsabilité de Laurent Derhé (MOF 2007).
Une ultime étape qui concerne les huit professionnels retenus à l'issue de la sélection qui réunissait 37 candidats au lycée parisien Albert-de-Mun au printemps dernier.
Par ordre alphabétique, voici qui sont ces finalistes : Gaëtan Bouvier (Saisons - Institut Paul-Bocuse), Emmanuel Cadieu (Le cheval blanc Paris), Bastien Debono (Restaurant Yoann Conte), Antoine Lehebel (Le Wine – Belgique), Florent Martin (The Peninsula Paris), Julia Scavo (Julia Scavo Formation), Xavier Thuizat (Hôtel de Crillon Rosewood Hotel), Pierre Vila Palleja (Le petit sommelier).
Un casting cinq étoiles
Parmi eux, notons la présence de deux Meilleurs sommeliers de France, Gaëtan Bouvier (2016) et Florent Martin (2020) ainsi que de deux autres vainqueurs d'un titre national à l'étranger : Julia Scavo (Roumanie) et Antoine Lehebel (Belgique). Emmanuel Cadieu a pour sa part été sacré Meilleur jeune sommelier d'Australie et Bastien Debono a remporté le Master of Port 2021.
Xavier Thuizat et Pierre Vila Palleja se retrouveront trois semaines plus tard à Paris pour tenter de devenir le Meilleur sommelier de France 2022. Enfin rappelons que Florent Martin et Pierre Vila Palleja ont déjà vécu deux finales.
Une affiche de choix pour des épreuves qui s'achèveront le mardi 18 octobre à l'issue du traditionnel déjeuner qui constitue l'ultime temps fort de cette finale. Chaque candidat, épaulé par deux commis, prendra alors en charge les "clients" d'un restaurant éphémère.
Verdict quelques minutes ou quelques jours plus tard...
Ce qui attend les finalistes
Le menu, si j'ose dire, de ces deux jours, est chargé. Un menu dont les huit participants ont reçu le détail il y a déjà quelques semaines afin de parfaitement se préparer à l'environnement et aux thèmes choisis par la commission des sujets.
Comme c'est le cas depuis la première finale disputée à Strasbourg en 2000, il y aura une partie à exprimer par écrit et une autre beaucoup plus pratique.
- A l'écrit, les candidats se retrouveront dans un contexte un peu particulier puisque, en tant que chef sommelier d’un grand groupe hôtelier, ils auront à répondre aux questions d’un journaliste représentant un média de la presse professionnelle. Ils disposeront alors de 30 minutes.
- Préparée en amont, l'œuvre consiste en la réalisation d'une carte des vins. Un travail dont les contours sont clairement définis : cette carte s'inscrit dans le projet d'ouverture d'un restaurant, il conviendra donc d'imaginer la sélection des boissons qui vont la composer mais également d'aborder le budget d'achat des produits et leur gestion. Une œuvre dont le support ne pourra être en aucun cas numérique. La présentation de l'ensemble s'effectuera face au jury et durera 20 minutes.
- Deux épreuves autour de la dégustation (10 minutes) et de l'analyse sensorielle (24 minutes) vont permettre à chacun d'exprimer ses connaissances sans oublier de aussi de démontrer son aptitude à accorder mets et vin.
- La formation des deux commis qui vont accompagner chaque candidat bénéficiera d'un quart d'heure afin de préparer le service du déjeuner et afficher son aptitude à transmettre les informations essentielles. Tant en termes de conseils que de consignes.
- Le plat de résistance demeure toujours le repas servi au membres du jury et à quelques invités sous les yeux des membres du jury debout qui suivent chaque candidat de très près. De l'accueil au conseil en passant par l'organisation ou bien encore le service proprement dit, tout est observé et noté...
Il faut bien en passer par là pour intégrer la famille des "Un des Meilleurs ouvriers de France" !