Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux

Publié le par Jean Bernard

La délégation Kura Master a revêtu la traditionnelle pour partager un dîner au ryokan Honjiin Hiranoya à Takayama. (Photo JB)

La délégation Kura Master a revêtu la traditionnelle pour partager un dîner au ryokan Honjiin Hiranoya à Takayama. (Photo JB)

Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
Les sommeliers français au pays du saké sous le charme d'un brasseur atypique et très talentueux
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)
La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)

La visite à la brasserie Funasaka. (Photos JB)

Débutée sous la pluie par la visite du jardin Kenrokuen, autour du château de Kanazawa, la quatrième étape du séjour des sommeliers français au Japon s'est achevée par une rencontre aussi passionnante que touchante. Car une fois le route prise, le décor a rapidement changé. Direction la préfecture de Gifu, au centre du Japon, dans une région montagneuse où la neige est parfois venue s'écraser sur le pare-brise du bus.

Une première halte à vocation culturelle et touristique à Shirakawa-go de découvrir un village classé au patrimoine de l'Unesco en raison de l'organisation et la construction de son habitat sous d'épais toits de chaume. A voir et d'ailleurs apprécié par une foule de visiteurs se glissant dans quelques-unes de ses bâtisses transformées en musées.

Retour ensuite sur la route du saké avec deux visites de brasseries prévues à Takayama. Deux approches différentes mais une même volonté d'application à respecter une tradition et une qualité de production qui leur ont valu d'être médaillés en mai lors du concours Kura Master à Paris.

Hideo Kawashiri, le passionné ému

Mais on ne peut pas évoquer autre chose qu'un coupe de coeur concernant la rencontre avec Hideo Kawashiri et la très longue halte qui a suivie. Un homme étonnant de simplicité et rayonnant de bonheur tout en masquant beaucoup d'émotion lorsque tour à tour les sommeliers enchaînaient les commentaires flatteurs à l'égard de ses produits. Lui a choisi de laisser vieillir ses sakés et le résultat a séduit. Et comme il s'est pris au jeu alors que l'intérêt et la curiosité de ses hôtes allaient croissants, la dégustation a pris une tournure inattendue pour s'achever avec un shochu issu de la récolte 1998.

Le temps ainsi suspendu permettait aussi d'ancrer les autres temps forts de cette soirée qui avait débuté avec un millésime 2001 mis en bouteille en 2014 pour aller crescendo avec notamment un test inattendu. Deux magnums 2011 mis en bouteille en 2019 mais à sept mois d'écart. Et si le second était ouvert à l'instant, l'autre avait permis au tôji (maître brasseur) de le déguster en avril dernier et de le reboucher avant de le laisser à température ambiante.

De tous ces instants marqués par des révélations sur l'aptitude au vieillissement et à accompagner des plats d'inspiration européennes, le sommeliers n'oublieront rien.

La qualité et le réalisme économique

Si la brasserie Funasaka affiche 300 ans d'histoire, son acquisition par la famille Arisu en 1957 a dessiné les contours d'une évolution qui s'est accélérée par l'arrivée à la direction de Hiroki Arisu.

Il a imprimé un développement économique en dynamisant la vente dans la vaste boutique, le bar et même le point de restauration situés dans la vieille ville très touristique de Takayama. Une évolution qui s'est accompagnée d'une augmentation de la production, une ouverture plus marquée à l'export. Tout cela sans remettre en cause la qualité de ses sakés. Et si Kura Master a attribué une médaille de platine à son Junmai Daiginjo l'an passé, diplômes et récompenses diverses témoignent aussi d'un dynamisme en termes de marketing.

Les trois sakés présentés ont permis d'ailleurs de constater que c'est l'ensemble de la gamme qui répond à ces critères qualitatifs et confirmé également que la qualité exceptionnelle de l'eau de cette région contribue très largement à la finesse des sakés qui y sont produits.

Le village de Shirakawa-go. (Photos JB)
Le village de Shirakawa-go. (Photos JB)
Le village de Shirakawa-go. (Photos JB)
Le village de Shirakawa-go. (Photos JB)
Le village de Shirakawa-go. (Photos JB)
Le village de Shirakawa-go. (Photos JB)

Le village de Shirakawa-go. (Photos JB)

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