La sommelière et ses amis ont concrétisé de nombreux rêves
Aller au bout de ses rêves, Jean-Jacques Goldman l'a chanté. Louise-Anne Ruhlmann et quatre de ses amis ont atteint cet objectif... Retour sur ce conte de Noël qui avait pour décor un village alsacien.
Au printemps 2017, encore en formation et tout juste lauréate du Trophée Mumm du jeune sommelier, Louise-Anne Ruhlmann exprimait le souhait de redonner vie, un jour, au restaurant familial à Dambach-la-ville, à mi-chemin entre Strasbourg et Colmar. Ce rêve, cette fille de vignerons alsaciens, notamment demi-finaliste cette année du concours du Meilleur jeune sommelier de France en avril dernier, l'a concrétisé pendant quelques jours, du 13 au 16 décembre. « En fait il s'agissait d'un rêve partagé par d'autres jeunes issus de différentes régions et avec qui j'ai travaillé pendant plusieurs mois chez Gilles Goujon, le chef MOF et trois étoiles installé dans l'Aude. Nous avons donc créé une association baptisée Hum'amis et planché pendant plusieurs semaines sur ce projet qui nous a permis de redonner vie au caveau Nartz, le restaurant de mes grands-parents maternels », explique la jeune femme.
Trois de ses complices, Céline Moll Llobel, Florian Chekroun et Corentin Meillon étaient en cuisine et Amélie Girardon et elle-même en salle. Une brigade haut de gamme qui s'était fixée deux objectifs : proposer une cuisine de qualité avec des produits nobles respectant ainsi les codes de la haute gastronomie où tous prennent plaisir à s'exprimer, et faire preuve de solidarité en réunissant des fonds destinés à une association. En l'occurrence, Les Petits Princes. « Elle s'efforce d'aider des enfants malades à concrétiser eux aussi leurs rêves un peu comme nous avons pu le faire avec notre restaurant. Les bénéfices générés par les six services proposés mi-décembre se sont ajoutés aux dons des fournisseurs et c'est au minimum un chèque de 13.067 euros qui a été remis à Dominique Jacquemin, responsable Grand Est de l’Association Petits Princes. »
« Un élan de générosité, qui prouve une fois de plus que les rêves n’ont pas de barrière, ni de
frontière et qu’ils méritent d’être vécus », souligne Florian Chekroun.