Meilleur jeune sommelier de France : Nicolas Rumeau, l'apprenti qui achève sa formation

Nicolas Rumeau.

Ce dimanche 7 avril, les douze candidats retenus à l'issue de la première étape de sélection organisée fin janvier à travers la France, se retrouveront à Vertus, en Champagne, pour disputer la phase finale du concours du Meilleur jeune sommelier de France - Trophée Duval-Leroy.

Je vous propose de faire connaissance avec eux par ordre alphabétique. Aujourd'hui voici Nicolas Rumeau.

Entre le Languedoc-Roussillon et le concours du Meilleur jeune sommelier de France le lien fut très fort à partir du milieu des années 80. Philippe Parès fut à quelques points seulement de soulever le trophée. Un performance concrétisée quelques années plus tard par Stéphane Debaille (1992) puis par Dominique Laporte (1997) futur Meilleur sommelier de France et MOF.

Sansd oublier Giovanna Rapali. Sacrée en 2001 à Reims, cette Lunelloise d'adoption avait suivi sa formation à l'Institut Vatel puis à l'EMTH Béziers. Petit clin d'oeil de l'histoire, en finale elle était opposée cette année-là à Pascal Léonetti (Meilleur sommelier de France 2006) et à Ludovic Bigel. Ce dernier est aujourd'hui sommelier-formateur à l'EMTH Béziers et c'est lui qui soutient Nicolas Rumeau, son élève présent dans cette phase finale toute proche.

Si Chloé Laroche suit les cours de mention complémentaire sommellerie à Chamalières, Nicolas Rumeau, lui, a opté pour le brevet professionnel. Il est donc apprenti et vit au rythme de l'alternance entre les cours et les sorties dans le vignobles et le travail en entreprise. Après une année au côté de Gilles Goujon, à L'Auberge du vieux puits *** à Fontjoncouse, il découvre depuis quelques mois un autre aspect du métier. En effet, il a rejoint les Caves Paul-Riquet à Béziers.

De son parcours formateur, on notera qu'avant de se diriger vers un CAP de restaurant bouclé avec un mention très bien, il a abordé le monde du vin sous l'angle de la production en décrochant un viticulture-oenologie à Montpellier. Un séjour en Australie lui a également permis de découvrir la viticulture dans l'hémisphère sud tout en améliorant son anglais.

Enfin, son tempérament de compétiteur s'exprime depuis près de vingt ans sur les terrains de rugby...