Meilleur jeune sommelier de France : Louise-Anne Ruhlmann et la tradition alsacienne

Publié le par Jean Bernard

Louise-Anne Ruhlmann en finale du concours Chapoutier. (Photo JB)

Louise-Anne Ruhlmann en finale du concours Chapoutier. (Photo JB)

Ce dimanche 7 avril, les douze candidats retenus à l'issue de la première étape de sélection organisée fin janvier à travers la France, se retrouveront à Vertus, en Champagne, pour disputer la phase finale du concours du Meilleur jeune sommelier de France - Trophée Duval-Leroy.

Je vous propose de faire connaissance avec eux par ordre alphabétique. Aujourd'hui voici Louise-Anne Ruhlmann.

Depuis que ce concours bénéficie du parrainage de la maison de champagne Duval-Leroy, deux sommeliers alsaciens ont inscrit leur nom au palmarès. Jonathan Bauer-Monneret s'est imposé en 2009 (il est devenu Meilleur sommelier de France en 2014), imité deux ans plus tard par Jean-Baptiste Klein (lauréat 2018 du concours Un des meilleurs ouvriers de France).

Deux chapitres auxquels Louise-Anne Ruhlmann aimerait bien, sans doute, ajouter une suite cette année. Issue d'une famille de viticulteurs, leur domaine se situe sur le terroir de Dambach-la-ville, elle a comme sa maman quelques années plus tôt, suivi sa formation initiale au lycée hôtelier Alexandre-Dumas d'Illkirch-Graffenstaden aux portes de Strasbourg. Et comme elle voulait un peu changer d'air et peut-être bien respirer celui de l'océan, c'est à La Rochelle (comme Antoine Bellamy et Aymeric Pollenne, deux autres qualifiés) qu'elle a obtenu sa mention complémentaire sommellerie. Cette année-là fut riche pour elle puisqu'elle remportait le Trophée Mumm du jeune sommelier et prenait la deuxième place du concours Chapoutier du meilleur élève sommelier.

La suite de son parcours s'est écrite à New-York. Un séjour actif dans une très belle brasserie de Manhattan qui porte son nom, Ruhlmann. Quelques mois faits de découvertes et une vie américaine à laquelle elle rêve à nouveau de goûter. Mais il lui faudra attendre encore un peu avant de franchir à nouveau l'Atlantique. L'administration est parfois complexe...

C'est donc à Strasbourg qu'elle a trouvé un poste où mettre en avant sa passion du vin. Elle a rejoint le restaurant Maïence, ce projet qui réunit pas moins de cinq MOF dont le sommelier jurassien Philippe Troussard. Au milieu de tous ces cols bleu-blanc-rouge, Louise-Anne ne peut que rêver d'un titre national !

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