Meilleur jeune sommelier de France : Aymeric Pollenne ne manquera pas de motivation

Aymeric Pollenne en finale du Meilleur sommelier de France le 11 novembre dernier. (Photo JB)

Ce dimanche 7 avril, les douze candidats retenus à l'issue de la première étape de sélection organisée fin janvier à travers la France, se retrouveront à Vertus, en Champagne, pour disputer la phase finale du concours du Meilleur jeune sommelier de France - Trophée Duval-Leroy.

Je vous propose de faire connaissance avec eux par ordre alphabétique. Aujourd'hui voici Aymeric Pollenne.

En novembre dernier, devant des centaines d'élèves sommeliers réunis par l'UDSF dans le cadre du salon EquipHôtel, Aymeric Pollenne, pas encore 25 ans, était l'un des cinq finalistes du concours du Meilleur sommelier de France. Quelques jours plus tôt, il avait quitté Londres et le restaurant Hide tout fraîchement étoilé pour retrouver sa famille dans le Poitou.

De son séjour en Angleterre, d'abord au sein de l'équipe du Lanesborough puis de Hide où il travaillait avec le Polonais Piotr Pietras, médaillé d'argent du dernier concours européen, Aymeric Pollenne ne peut garder que des bons souvenirs. C'est là qu'il a pris une nouvelle dimension par l'intermédiaire des concours. Certes, pour s'illustrer une première fois, il n'avait pas eu besoin de s'installer outre-Manche. Son premier titre au trophée des Terroirs du Sud-Ouest, il l'a acquis alors qu'il était en formation au lycée hôtelier de La Rochelle.

Depuis cette première expérience, il n'a cessé de se mesurer à d'autres compétitions. Après la finale du Meilleur jeune sommelier de France 2017, il a remporté le titre équivalent en Angleterre en début d'année 2018. Un succès qui le qualifiait pour la finale du concours international de la Chaîne des rôtisseurs qui se déroulait ensuite au Mexique. Finale dont il est sorti vainqueur devant un autre Français, Thibaut Broussier, qui portait les couleurs de l'Australie.

Passé, au tout début de son parcours, par le Pré Catelan à Paris, il intervient dans un autre registre depuis son retour en France. Alors que partir à la découverte des vignobles de l'hémisphère sud est un objectif, il a choisi auparavant d'être proche de ses parents. Il anime et conseille le restaurant Alteora à Chasseneuil-du-Poitou et surtout se prépare pour ce nouveau rendez-vous avec le Trophée Duval-Leroy. Une source de motivation qui va bien au-delà du seul esprit de compétition...