Quand Paul Bocuse jugeait les futurs MOF lors de la finale organisée en Occitanie
Paul Bocuse entouré par Jacky Freon (1er vainqueur du Bocuse d'Or) et Joël Robuchon pour faire le point sur l'avancement de la finale du MOF cuisine. Photo Jean Bernard
De gauche à droite : Jacques Pourcel, Dominique Laporte (MOF sommellerie), Fabien Lefebvre (MOF cuisine), Christophe Tassan (MOF sommellerie), Gilles Goujon, Paul Bocuse et Serge Chenet à l'issue de l'annonce des résultats. Photo Jean Bernard
Paul Bocuse veillait aux grains quand il s'agissait de présenter aux membres du jury le fruit du travail des finalistes du concours des cuisiniers. Photo Jean Bernard
La disparition de Paul Bocuse à l'âge de 91 ans, ce samedi 20 janvier, est une invitation à se souvenir de ses passages dans ce qui constitue désormais la région Occitanie.
Il y eut ainsi sa venue à Limoux, dans le cadre des toutes premières éditions de Toques et Clochers, la manifestation de portée internationale imaginée par les Vignerons du Sieur d'Arques. Lors du dîner de gala suivant la vente aux enchères des barriques de chardonnay, fut notamment servie sa fameuse poularde de Bresse demi-deuil en vessie. Aucun de ceux qui avaient pris place à table n'a oublié cet instant...
En 2004, les 28 et 29 janvier, Paul Bocuse était présent au lycée hôtelier de Toulouse à l'occasion d'une double finale du concours de "Un des meilleurs ouvriers de France". Les cuisiniers d'un côté et les sommeliers de l'autre allaient en découdre pendant de longues heures avec leurs épreuves. Et si le maître de Collonges-au-Mont-d'Or se montrait attentif à tout ce qu'il se passait dans la cuisine et dans la salle de dégustation des plats imposés, il s'était également montré curieux à l'égard des sommeliers qui vivaient alors seulement la deuxième édition de leur concours.
Et après l'annonce des résultats, il avait accepté de poser avec les lauréats issus de la région Languedoc-Roussillon. Une image et un souvenir inoubliable pour eux qu'il était nécessaire de partager aujourd'hui, jour de tristesse s'il en est...