Meilleur jeune sommelier de France : des ateliers surprenants et parfois destabilisants
Les onze demi-finalistes du concours du Meilleur jeune sommelier de France - Trophée Duval-Leroy ne sont pas prêts d'oublier cet après-midi du lundi 26 juin. "Questionnaire très pointu...", "Atelier destabilisant", "épreuve difficile à comprendre", "je n'ai pas saisi ce que le jury attendait..."
En fait, c'est un peu comme au soir d'une épreuve d'examen à l'issue de laquelle ont est certain d'être passé à côté du sujet. Et bien entendu, pour beaucoup les choses ne se sont passées ainsi. Mais la confiance s'est éparpillée face à la difficulté.
Donc, après avoir dégusté et commenté par écrit un Côtes de Provence (Château Malherbe 2014 en magnum), identifié trois spiritueux, en l'occurrence trois cognac (fins bois 1973, grande champagne hors d'âge et borderies hors d'âge) puis situé les départements de production de différents vins grâce aux étiquette des bouteilles, la tension est monté d'un cran avec ce fameux questionnaire où les questions complexes étaient posées tantôt en français, tantôt en anglais...
Et puis vinrent les ateliers qui demandaient un maximum d'attention : ici dresser un couvert version banquet pour une personne en choisissant les couverts et les verres adaptés puisque chaque candidat avait le menu sous les yeux. Un exercice qui a carrément bloqué certains candidats... A côté un dessert à base de génoise à l'amande, d'une mousse aux framboises et groseilles et d'une crème à la vanille était à marier avec un effervescent à choisir parmi cinq différentes bouteilles. Plus loin, en anglais, le sommelier devait parler d'un Château Chalon 2005 avant de conclure par le service d'un vin rouge 2015. Le passage en carafe n'était pas demandé, ni attendu par le jury, mais ils ont été nombreux à s'imposer cet exercice.
Tous devront attendre 14 heures, ce mardi 27 juin, pour connaître les noms des quatre finalistes qui monteront tour à tour sur la scène du théâtre de Paris afin de disputer les épreuves.